AOP vallée des Baux
L’oliveraie au pied des baux de provence
C’est à quelques kilomètres du Mas Le Luquier que nous cultivons nos oliviers.
C’est là-haut, dans les Alpilles, au pied du merveilleux village et château médiéval des Baux-de-Provence que nous prenons soin de nos arbres.
L’olivier le roi et l’olive sa reine sont les gardiens de ces lieux extraordinaires immortalisés par Vincent Van Gogh et Frédéric Mistral. Chaque année ils enfantent, sous notre regard bienveillant, d’une huile aux saveurs subtiles et typiques de notre terroir.
Le label AOP
Il veille au respect de chaque étape de la production jusqu’à la transformation. L’ensemble des oléiculteurs, oliverons, mouliniers et confiseurs offrent au consommateur un produit d’une qualité irréprochable.
Quatre critères définissent une zone en Appellation d’Origine Protégée :
Le terroir, les variétés spécifiques de la zone, la typicité des olives, les pratiques de production et de transformation.
LE TERROIR
une zone géographique bien définie : La vallée des Baux
Aujourd’hui, l’aire d’AOP s’étend sur 17 communes
Arles, Aureille, les Baux-de-Provence, Eygalières, Eyguières, Fontvieille, Lamanon, Mas-Blanc-des-Alpilles, Maussane-les-Alpilles, Mouriès, Paradou, Saint-Martin-de-Crau, Orgon, Saint-Étienne-du-Grès, Saint-Rémy-de-Provence, Sénas et Tarascon.
L’olivier est un arbre qui aime la chaleur et supporte très bien la sécheresse. C’est un arbre typique de la région.
L’olive tire ainsi son originalité de sa zone géographique et ces spécificités de son aire de production.
LES VARIéTéS et LA TYPICITé
La Vallée des Baux de Provence est une des rares régions oléicoles où l’on cultive plusieurs variétés d’olives.
Nos huiles AOP Les Baux-de-Provence doivent être issues d’au moins deux des cinq variétés présentes.
La Salonenque
L'Aglandau
La grossane
La verdale
La Picholine
Termine ta vie l'âme satisfaite : telle l'olive arrivée à maturité tomberait en bénissant la terre qui l'a portée et en rendant grâces à l'arbre qui l'a fait croître
Marc Aurèle
PRATIQUE DE PRODUCTION ET DE TRANSFORMATION
L’appartenance à une aire de production ne suffit pas pour revendiquer de l’AOP
garantir l’authenticité et la spécificité de sa production
Le producteur, l’oliveron ou le transformateur doit respecter un process précis.
Afin de prétendre à l’AOP le cahier des charges doit être scrupuleusement respecté. L’INAO (institut national de l’origine et de la qualité) est en charge du contrôle de toute la chaine : lieu d’implantation des oliviers, variétés des olives, conduite des vergers, âge du verger, irrigation, rendement, conditions de récolte, mode de stockage, assemblage, procédés d’extraction, taux d’acidité, fruité….
En plus de ce cahier des charges précis et rigoureux, les huiles sont également contrôlées régulièrement par un organisme indépendant.
Enfin, dans la Vallée des Baux-de-Provence, on doit obtenir l’accord de conformité des comités de dégustation organisés par le syndicat interprofessionnel. C’est seulement après toutes ces étapes que nos huiles seront certifiées en AOP Les Baux-de-Provence.
Après récolte (à la fin d’automne) l’huile est extraite au moulin de façon mécanique. Le jus extrait est donc un pur jus sans aucune transformation ni ajout.
Harmonieusement assemblées, les différentes olives de la Vallée donnent une huile “fruité vert” ou “fruité mature » dite à l’ancienne.
Deux styles sur une même appellation : le vert pour la fraîcheur et le végétal, le mature pour la douceur et la rondeur. Une différence due au temps de maturation des olives entre le ramassage et la trituration (c’est-à-dire le broyage). Obtenus avec les mêmes olives, le fruité vert et le fruité mature offrent ainsi des arômes radicalement différents.
L’huile d’olive, un atout bonne santé
L’huile d’olive est la plus digeste des graisses alimentaires grâce à l’acide oléique.
Sa consommation prévient efficacement l’apparition de plusieurs maladies chroniques très répandues et aide à vivre mieux et plus longtemps.
L’huile d’olive se distingue des autres corps gras de plusieurs manières. L’olive renferme son huile dans la pulpe et non dans la graine. Alors que, pour tous les autres oléagineux, il faut extraire l’huile de la graine au moyen des solvants, l’huile d’olive, elle, est obtenue par simple pression des fruits. Du coup, elle conserve, aux côtés des corps gras qui la constituent, des vitamines et des polyphénols, substances rares présentes surtout dans les fruits et les légumes verts.
La particularité de l’huile d’olive réside dans la prédominance chez elle de l’acide oléique (Oméga-9), un acide gras mono insaturé qui entre pour 65 à 80 % dans sa composition.
En consommant régulièrement des acides gras mono insaturés, au premier rang desquels se situe l’acide oléique (Oméga-9) de l’huile d’olive, on fait baisser le taux de “mauvais cholestérol” (LDL). On diminue le nombre de maladies cardiaques, les risques d’obésité. En stimulant les fonctions digestives, on limite le nombre de cancers liés à des facteurs diététiques. Enfin, l’huile d’olive, grâce à ses éléments antioxydants, ralentit le vieillissement des cellules…